C'est l'histoire de Cassia, une personne parmi beaucoup d'autres. Elle est rêveuse, pensive et futée. Elle
est heureuse, et a toujours le sourire. Malheureusement, on ne peut pas vivre sans regret, sans questions
ou même sans peine. Or, Cassia avait une question, une seule, qui la tourmentait, même avec ses
recherches, jamais elle n'avait eu de réponse à cette question. Un soir, comme beaucoup d'autres, quand
elle alla se coucher, elle réfléchit une fois de plus, en vain. La fatigue s'empara de son esprit et elle
s'endormit, une fois de plus, avec cette question qui trottait dans sa tête.Quand elle ouvrit les yeux, elle se
trouvait dans une pièce immense mais éclairait par une seule petite lampe, dont la faible lueur rappelait
celle de la lune, lors d'une nuit nuageuse. en face de Cassia, il y avait un long couloir. Elle se leva et s'y
engagea. A chaque pas qu'elle faisait, une lumière s'allumait sur le côté du couloir et illuminé des bustes en
marbres qui la suivait du regard. Enfin, quand elle sortit de ce long couloir angoissant, elle arriva dans
une salle plus grande que la précédente, mais pas plus éclairée. Un faisceau lumineux éclairait le centre de
la salle où se trouvait une chaise et un immense miroir. Une fille vint s'y installer. Elle trainait derrière elle
son immense chevelure blanche. Une fois assise, elle commença à signer ses longs cheveux et à chantonner
un petit air. Au bout d'un moment, elle leva les yeux de sa chevelure et regarda le miroir. Elle marmonnait quelque chose , mais Cassia n'entendit pas ses paroles. Pendant un moment, la fille ne bougea plus. Cassia s'en approcha avec précaution, mais quand elle regarda le visage de la jeune fille, il était blanc et froid comme le marbre. Ces deux yeux s'étaient colorés d'un noir profond et n'inspiraient que le vide, le néant... Cassia eu un geste de recul en voyant ce corps inanimée et ces yeux vides. D'un coup, des voies se firent entendre. Des centaines, voir des milliers de gens apparurent dans la salle et vinrent se placer face au miroir. Tous, sans exception, se mirent à murmurer ou à hurler des questions, des enfants au parents, tous y passèrent. La salle se remplit peu à peu de statue, et avec la chute de certaine, l'écho du marbre se brisant sur le sol résonnait dans la tête de Cassia. Elle se retourna à son tour face au miroir, et quelques instants après, elle se retrouva à genou au sol... La réponse qu'elle avait eu lui avait brisé le coeur, comme si la vérité la transperçait de part et d'autres. Elle pleurait de douleur, et chaque larmes qui coulaient sur ses joues la brulait. Triste sort... Tuée par la vérité... Cassia ne se réveilla jamais de ce rêve qui lui avait tant enseigné.
Comme quoi, le secret le mieux gardé peut être, à sa découverte, plus douloureux que le plus puissant des coups.